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par Republ33k - le 30/04/2015
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par Republ33k - le 30/04/2015

Please Hollywood #13 : Pokémon par Brad Bird

Pour son retour sur 9ème Art, Please Hollywood s'attaque à un très gros morceau de la culture populaire, j'ai nommé Pokémon. Une licence qui continue de faire rêver les petits et les grands, mais qui n'a pas encore connue une adaptation à l'échelle de son ampleur, ce que nous essaierons d'imaginer dans ce treizième épisode.

Avant-propos

Créée en 1996, la franchise Pokémon est encore active aujourd'hui, à l'heure où ceux qui l'ont vu arriver sont assurément nostalgiques et prêts à investir dans tout produit un tant soit peu original, comme par exemple un film en live-action et à gros budget. Mais avant de passer à ce fantasme, il nous faut rappeler que la licence a déjà connu des films, dont plusieurs sont effectivement sortis dans nos salles françaises.

Depuis le premier, Mewtwo Contre-Attaque, sorti en 1998 aux Japon et en 2000 en France, seize autres métrages animés ont été produits. Mais aucun n'a su faire mieux que leur aîné, qui avait réuni plus de deux millions de spectateurs dans notre beau pays. Quinze ans plus tard, on peut imaginer que la licence multiplierait ce nombre grâce à un soupçon de nostalgie.

Synopsis

Note : Nous ajoutons ce nouveau paragraphe à Please Hollywood pour que le projet vous paraisse plus clair, et l'article, plus fluide !

On retrouve Sacha, Ondine et Pierre dans leurs voyages dans les villes de Kanto et Johto. Sasha, qui enchaîne les victoires, est repéré par la Ligue Pokémon, qui l'invite à rejoindre un tournoi qui dévoilera la fine fleur des jeunes dresseurs au monde entier. Mais le festif événément, hébergé dans un stade, vire au cauchemard lorsqu'une mystérieuse créature prend en otage les spectateurs et les participants...

Réalisation

Pour mener à bien cet ambitieux projet, nous avons pensé à Brad Bird. Le réalisateur de Mission Impossible : Protocole Fantôme et de Tomorrowland (bientôt sur nos écrans) a en effet la chance d'avoir passé une grande partie de sa vie dans les locaux de Pixar. Et incontestablement, c'est sous cette banière qu'ont été créés les meilleurs divertissements familiaux de ces derniers années. Avec sa double casquette, Brad Bird est le parfait chef d'orchestre pour un film live-action qui mettrait en scène des Pokémon en images de synthèse.

Son background dans l'animation lui a également offert une certaine inventivité. On l'a senti dans le quatrième Mission Impossible, et on le sentira plus encore dans Tomorrowland, Brad Bird sait réfléchir à l'enchaînement des plans et aux mouvements de ses caméras. Le tout donne à sa réalisation un aspect assurément ludique : en témoigne les effets aperçus dans les trailers de Tomorrowland, qui relèvent plus de l'animation que de la prise de vues réelles. Une mise en scène qui brouille les limites entre les genres, et qui me semble donc adaptée à un film live-action sur l'univers de Pokémon.

Direction artistique

Associer Pokémon à des prises de vues réelles ne sera pas chose facile. L'animation, à première vue, peut sembler plus appropriée. Mais un film animé manquerait d'un certain impact, là où un live-action se distingue d'emblée de ses prédécesseurs. Mais évidemment, la question des Pokémon eux-mêmes pose problème. S'il sera plutôt simple de transformer les environnement de Kanto et Johto en décors réels, on ne peut pas en dire autant des bestioles fantastiques. Bien heureusement, nous vivons dans un monde où les images créées par ordinateurs n'ont plus de limites : les Pokémon pourraient donc prendre vie à l'écran, pour peu qu'ils soient basés sur un design réussi.

En l'occurence, les équipes du film pourraient s'inspirer des travaux de nombreux fans, dont ceux de RJ Palmer, qui se sont amusés à rendre plus "naturels" les Pokémons, sans que ces derniers ne perdent de leur magie. En s'appuyant sur ce genre de visuels, Brad Bird pourrait donner naissance à un métrage unique. Avec un peu de chance, le réalisateur choisirait même d'opter pour des CGI plus fantasques que photo-réalistes, pour un résultat à mi-chemin entre Avatar et Space Jam. Et si, d'ordinaire, je ne suis pas très friand de telles comparaisons, je dois avouer qu'elle synthétise assez bien ce que pourrait être un film Pokémon par Bird.

Au delà de l'aspect purement visuel, nous aurons droit à un vrai message, dans la droite lignée de ceux, poignants, des films d'animation. Avoir Brad Bird sous la main aidera ainsi le film à s'intéresser à des problématiques comme la protection des animaux et la manipulation génétique, car, comme vous l'aurez sans doute remarqué, je compte réutiliser l'intrigue de Mewtwo, Pokémon créé par l'Homme, en guise de point d'orgue du scénario. Après tout, avec un personnage aussi classe visuellement que conceptuellement, ne pas l'utiliser serait dommage.

Casting

Nous arrivons à un point tout aussi crucial que les petites bestioles : le casting. Ici, l'idée directrice est de rendre hommage au côté international de la série animée, qui mélangeait les influences et les origines éthniques sans trop se poser de questions. Il ne s'agit donc pas de whitewasher l'univers de Pokémon, mais bien de se montrer fidèle à ses multiples influences et ses personnages hauts en couleurs.

Commençons par la trinité de cet univers, Sacha, Ondine et Pierre. On les retrouverait ici avec un peu pus de bouteille que dans la série animée, mais toujours assez jeunes pour s'attirer la sympathie des têtes blondes. Dans le rôle de la dresseuse de Pokémons aquatiques, je verrais bien Chloë Moretz : avec sa bouille de garce sympathique, elle ferait une parfaite Ondine. Pour incarner Pierre, je choisirai Dave Patel. Du haut de ses 25 ans, l'acteur a une carrière pour le moins variée, et devrait faire l'affaire dans ce rôle de comic relief. Enfin, pour le rôle de Sacha, j'envisageais Nick Robinson, l'un des deux ados à l'affiche de Jurassic World dans quelques semaines. On le retrouvait également dans un épisode de Boardwalk Empire.

En vrac, le Professeur Chen serait dans cette version une femme, incarnée par Judi Dench, tandis que les sœurs Olsen s'amuseraient à incarner différentes itérations de l'infirmière Joëlle et de l'agent Jenny. Ken Watanabe serait le parrain de la mafia Rocket, et Rila Fukushima et Seung Hyun Choi (plutôt connu du côté du cinéma coréen) seraient son bras armé, mieux connu sous le nom de Team Rocket.

Enfin, la liste ne serait pas complète sans quelques indications sur la motion capture, car vous le savez, certains Pokémons parlent. C'est le cas de Miaouss, qui serait ici incarné par un certain Chris Pratt, dont la voix modulable correspond parfaitement à ce Pokémon-chat, et de Mewtwo, qui serait l'anti-héros de cette histoire.  Et nul autre que le maître de la mo-cap Andi Serkis ne saurait mieux lui rendre justice. De plus, un Pokémon télépathe se doit d'avoir une voix mémorable, et le C.V de Serkis parle en sa faveur de ce point de vue là.

Conclusion

A n'en pas douter, le projet d'un film live-action Pokémon saurait renouveler l'intérêt qui entoure la licence, et proposer une nouvelle expérience dans les salles obscures. A l'heure où les mangas s'apprêtent à envahir Hollywood, l'idée perd certes son statut de pur fantasme, mais elle reste intriguante. Une direction artistique solide saurait propulser les bestioles crées par Satoshi Tajiri dans une nouvelle ère, pour notre plus grand plaisir.

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