L’une des sorties les plus remarquées de ce début d’année 2021 est un album assez inclassable qui emprunte à plusieurs genres pour proposer un voyage graphique inédit. En suivant une bande de pirates du rail, l’auteur nous entraîne dans une Asie fantasmée, entre le western et la science-fiction, entre la dystopie et le conte initiatique.
Un coup de coeur complet (avec extraits) est disponible ici !
À la manière d’un bon western, on s’attache à une famille de bandits qui braquent des trains, seul moyen de locomotion dans ce continent géant. Une famille mais surtout une bande de femmes regroupées autour de la matriarche Ashura. Sortes d’Amazones modernes, qui opèrent de manière violente et raisonnée —sorte de combo entre l’esthétique de Mad Max Fury Road et les hordes de Gengis Khan. Le groupe est dominé par les 3 héritières (& héritier) d’Ashura, Shota, Ikari et Osman, une fratrie de 2 sœurs combattantes ultra-douées et un frère, qui ne l’est pas moins, même s’il se destine à être danseur.
Seul homme dans cette bande de femmes, il se destine à autre chose et représente un élément perturbateur dans cet univers féminin. Un mystère entoure ses origines et rythme la rivalité de ses sœurs, ouvrant la voie à une intrigue à plusieurs niveaux. Difficile d’en dire plus sans spoiler les nombreux rebondissements mais toute l’histoire tourne autour de ces personnages clefs, au milieu d’un casting d’une cinquantaine de combattantes, dont les aspirations & les ambitions vont vite faire déraper cette situation idyllique. Les enjeux montent et l’action laisse place aux histoires d’amour, de filiation, de transmission, et de trahison. Il questionne la place de l’art, sa fonction, celle de la religion, de l’héritage…
Rencontre en live
Et pour avoir une chance d’en savoir plus, de poser vos questions et d’échanger avec l’auteur pendant un live Facebook dédié : activez le rappel ici.
Ou rendez-vous demain, vendredi 5 mars, à 18h pour le direct.
Tous les Lives sont accessibles en replay la liste (des 22 premiers ) est disponible ici.
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Thomas Mourier
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Illustrations : © Baptiste Pagani / Ankama /Label 619