L'histoire a tout du scénario de fiction façon Largo Winch, pourtant elle est bien réelle : depuis dimanche, différentes personnalités autour du globe sont accusées dans le scandale des Paradise Papers. Mis à jour par le Consortium international des journalistes d'investigation, l'affaire pointe du doigt des personnalités qui ont eu recours à des manœuvres obscures pour échapper aux impôts, dissimuler des investissements ou même des connexions sulfureuses.
Et si la Reine d'Angleterre herself fait partie des personnalités épinglées, ce n'est pas d'elle dont nous vous parlons aujourd'hui : il s'agit d'Akira Toriyama, l'auteur de la saga mondialement connue Dragon Ball, et listé en 1982 comme la trente cinquième plus grosse fortune de tout le Japon. L'auteur aurait investi dans une société immobilière américaine aux méthodes de comptabilité jugées frauduleuses. Un fait ironique, comme le fait remarquer Le Monde, puisque Freezer l'un des méchants de sa saga (et dont l'image illustre cet article), est inspiré des investisseurs immobiliers véreux au moment de la bulle financière japonaise de la fin des années 1980.
Akira Toriyama a préféré s'abstenir de toutes remarques à ce sujet. L'auteur a monté une société pour gérer ses biens et ses transactions, Bird Studio, et affirme ne pas s'occuper de tout ça. En tout les cas, il est important de savoir que ce genre de scandale n'est pas réservé à la sphère politique.