Un arc de 6 épisodes « dépendance mortelle » Un arc de 4 épisodes « sang royal » 3 épisodes courts et un double Garth ennis l’auteur/créateur de preacher / the boys a également participé à quelques runs cultes des comics. On peut citer punisher et HellbLazer Garth ennis aime les héros punks , sombres , cyniques , violents et désabusés et il le montre dans ce tome. HellbLazer suit les aventures de John Constantine (anti-heros crée par Alan Moore dans swamp thing et vu aussi dans le premier tome de sandman de neil gaiman - pas mal comme parenté) Pour ceux qui ne le connaissent pas , John Constantine est un arnaqueur, magicien, et a la mauvaise habitude de se prendre le bec avec toutes sortes de démons. Le premier arc « dépendance mortelle » suit un John Constantine condamné à mort par le cancer (la préface de garth ennis explique que c’était un choix pour marquer le lecteur) et donne le ton de tout le volume. Le Constantine d’Ennis est ancré dans un réel sal et poisseux , il ne croit pas en grand chose et aime emmerder les puissants (mortels comme immortels) ; on trouve d’ailleurs beaucoup de ressemblances avec le révérend jesse custer de Preacher. L’arc « sang royal » qui clôture le tome monte fort les curseurs de l’horreur, de l’ésotérisme et on retrouve l’humour grinçant et violent de garth ennis. Le dessin est assez old school mais colle bien à l’ambiance poisseuse du récit ; Les tons sont très grisâtres dans l’ensemble et complètement gris quand John va a l’hôpital dans la première partie renforçant le sentiment de désespoir . Un des deux dessinateurs principaux sur le tome (steve dillon) a également dessiné un certain preacher avec garth ennis … Dans l’ensemble une réussite même si c’est moins survitamine et plus ancré dans un côté très urbain que d’autres récits de garth ennis.
