Fraichement paru, le premier volume de Golam nous invite à partir à l'aventure aux côtés du Fils de la Lune.
Un monde d'alchimistes.

Mehdi n'a que peu d'estime pour les alchimistes, dans un monde qui leur voue un véritable culte. Ils contrôlent l'énergie arcanique, qu'ils savent notamment transformer en golams, des créatures puissantes issues de leur imagination.
Pourtant, par un concours de circonstances invraisemblable, Mehdi intègre le concours d'entrée à la prestigieuse école d'alchimie d'Hikmadrassa, et ne va pas vraiment avoir d'autres choix que de tenter sa chance. Ses méthodes sont peu orthodoxes, mais il va vite montrer un potentiel insoupçonné...
Un rythme trépidant.

Avec Golam, l'éditeur Le Lombard propose une nouvelle série à destination des jeunes ados friands de shonen et autres séries d'aventures explosives côté franco-belge, à l'image du bestseller Les Légendaires. Josselin Azorin-Lara et Sylvain Dos Santos (au scénario) et Nicolas Sauge au dessin imaginent un univers où l'alchimie est aussi mystérieuse qu'omniprésente.
L'histoire n'est pas très originale, mais réussie. Bien rythmée, elle file à toute allure tout en nous faisant découvrir le monde de Naïtoo. Mêlant inspirations manga et plus occidentales, la mise en scène, le design des personnages et les dialogues sont remplis d'humour. Ce premier volume introduit une petite équipe d'aspirants alchimistes que l'on aura certainement plaisir à suivre dans leurs prochaines aventures.
Le dessin manque peut-être parfois un peu de finesse, mais les pages sont bourrées d'énergie, les design des personnages et des golams réussis, entre inspirations anciennes et plus modernes. La mise en scène, et la colorisation évoque beaucoup l'animation, donnant presque l'impression de regarder un dessin animé tant le résultat est vivant.

Vraiment adapté pour des lecteurs entre 8 et 14 ans, Golam s'annonce comme une série de fantasy pour ados drôle et prenante, qui devrait réserver beaucoup de surprises à ses lecteurs dans les prochains tomes.





