Il semblerait que cet été 2014 soit une saison assez prolifique pour les animes. Les studios nous proposent pas mal de bonnes choses, si bien qu'on ne sait plus du tout où donner de la tête. Du coup, je me retrouve à suivre des séries que je ne comptais pas regarder.
Parmi ces animes, Il y a Nobunaga Concerto - 信長協奏曲.

Encore une fois, nous nous retrouvons avec une nouvelle réécriture, adaptation de la vie du premier unificateur du Japon. Oda Nobunaga, c'est un peu une légende, l'un des personnages de les plus badass de l'Histoire de l'archipel et l'un des plus plus appréciés également. Tellement populaire, qu' à chaque saison, on retrouve au moins une apparition du personnage et de son entourage.
L'hiver dernier, on l'avait aperçu dans le très décevant Nobunagun - ノブナガン, mais aussi dans le très epique Nobunaga the Fool - ノブナガ・ザ・フール. On pensait en avoir finit avec lui il y a trois semaines avec la fin de l'anime précédemment cité. Eh bien non! Il revient nous hanter cet été dans Sengoku Basara - 戦国BASARA, adaptation d'une célèbre licence de baston vidéoludique, et également dans Nobunaga Concerto - 信長協奏曲, adaptation quant à lui du manga d'Ayumi Ishii, prépublié dans le Gessan. Dix volumes sont actuellement disponibles au Japon. Ce manga est l'occasion d'apprécier l'ascension de celui qu'on surnommait le fou et qui va finir par ouvrir la voie à l'unification du Japon.
Nous suivons les aventures de Saburo, un jeune lycéen qui ne semble pas passionné par l'Histoire de son pays. Par de bien étranges circonstances, se retrouve propulsé à l'ère Sengoku, où il prendra la place d'Oda Nobunaga, qui souhaite fuir la vie de chateau.
Voilà un anime qui me semble pas trop mal à regarder si on s'intéresse à l'Histoire du Japon. J'ai apprécié le personnage de Saburo déterminé à devenir le Souverain du Japon et très sérieux sur le fait qu'il ne doit pas modifier le cours de l'Histoire. A l'inverse, on nous montre un Nobunaga fatigué, presque lâche, fuyant ses responsabilités (et sa femme qui n'a rien demandé à personne). Notre héros, pas du tout inquiété par ce qui lui arrive, prend très vite son rôle à coeur en tant que nouveau Nobunaga et découvre peu à peu la vie à l'ère médiévale. Son tempéramment enjoué en fait un personnage bon vivant, un peu simplet, et attanchant qui nous permet d'accorcher assez vite, d'apporter de la fraîcheur à l'oeuvre et de dédramatiser toutes les situations.

Le seul vrai point faible de cet anime est son animation. Entièrement réalisé en 3D, l'animation manque en fluidité et en dynamisme. Cet aspect pourra en repousser beaucoup. Les personnages manque un peu de volume et le jeu sur les contrastes et les ombres est assez pauvre. On sait aussi que le dessin des yeux est assez important dans le manga et l'animation car ils permettent de faire passer des émotions. Or ici, les yeux de Nobunaga manquent de vie et ça donne une impression bizarre quand on regarde l'anime.
Bref, voilà une petite série qui mérite qu'on se penche dessus malgré ses défauts d'animation. Je ne peux pas en parler plus pour le moment puisque seul le premier épisode a été diffusé au Japon. Si vous souhaitez avoir plus d'informations sur le bonhomme, je vous conseille de suivre ce lien.
Et comme d'habitude, on finit en musique avec l'ending énergique de la série : Fukagyaku Replace - 不可逆リプレイス interprété par MY FIRST STORY.
See you Space Cowboy!
De.w







