C'est du Matsumoto Taiyou Sensei et ça s'appel « Le Samouraï Bambou ».
Un affrontement entre 2 démons illustré par un enfoiré de génie qui nous fait voyager entre estampes de Hokusai et dessin enfantin. Le scénario est écrit par Issei Eifuku, un ancien moine bouddhiste reconverti dans le manga et dieu que c'était une sage décision !
Un des 2 démons de l'histoire, c'est Soichiro Seno un type au passé sombre que tu vas te plaire à reconstituer tout au long des 8 tomes. Le mec essaye de se ranger en vendant son sabre et en le remplaçant par un morceau de bambou.
Aucune inquiétude, personne ne lui demandera de s'éventrer avec le bambou, nous ne sommes pas chez Kobayashi.
Malheureusement quand t'es imprégné de l'odeur du sang, tes semblables font vite pour venir chercher la merde.
Alors t'as beau devenir prof et être pote avec les chiens errants, tu finiras toujours dans une embrouille
où le sang giclera au clair de lune.
C'est une belle édition du label Made In chez Kana,
les pages couleurs de début de tome te donnent des frissons, mais Matsumoto te fait aimer le froid de l'hiver.
Alors toi aussi tu te vois tout plaquer et foncer à Shinano Kuni
(Actuel Nagano) pour méditer pieds nus dans la neige en contact avec le Zion. Encore une claque derrière la
tête de la part de Matsumoto Taiyou qui nous a pourtant déjà bluffé sur Amer Béton, Ping Pong et bien d'autres.
Un putain de trip onirique à cette bonne vieille époque Edo.





