Ce soir c’est découverte du tome 1 d’Aposimz, la dernière série en date de Tsutomu Nihei qui s’est terminée au Japon en décembre 2021. En France, Glénat nous fait parvenir la bibliographie de l’auteur et Aposimz n’y a pas échappé. Aposimz c’est l’histoire d’une planète artificielle gigantesque couverte de ruines. Esserow, à la suite de la mort de toute sa tribu, se verra transformé en marionnette régulière, des êtres qui transcendent l’espèce humaine de cette planète. Une quête de vengeance à travers cette astre pâle et glaciale s’enclenche alors pour mettre un terme à la tyrannie d’un Empire spatiale. Dans ce manga on retrouve tout le champ lexical habituel de l’auteur avec l’Amnios, les particules de Heiggs ou encore la Megastructure. Sans doute dans le même univers que ses œuvres précédentes mais à dans une réalité parallèle. Pourtant Aposimz présente bien des différences avec le reste de ses prédécesseurs. Plus proches de Knight of sidonia dans la façon de traiter son univers, la dureté des événements et pourtant bien plus proche de celle de BLAME! tout comme les marionnettes qui ressemble à s’y méprendre aux contre-mesures. La véritable différence avec ces œuvres réside dans le trait de l’auteur. Habituellement sombre voir plongé dans un noir complet, les pages sont cette fois-ci d’un blanc presque immaculé, n’usant parfois que de simple petits traits pour définir son dessin et de quelques ombrages d’un gris très clair. Un virage à 180 degrés pour l’auteur qui à nouveau surprend avec un style graphique tout à fait unique et dont l’exercice n’a pas dû être une mince tant le noir semblait être sa couleur de prédilection. Seulement voilà, tout ce blanc, eh bien… c’est incroyablement réussit, et constitue un biais narratif parfait pour représenter toute la froideur de cette planète artificielle et de ses horreurs. En grand fan de Nihei je n’ai donc pas été déçu par ce premier tome et espère beaucoup de la suite de cette série compilé en 9 volumes. Attention quand même, pour du Hihei ça vaut un avertissement peu mieux faire, même si le renouveau de ce style et cette narration mérite largement cette note
Visiblement, cela serait des marionnettes qui chassent les derniers restes de l'humanité dans un monde où règne une totale désolation. En vérité, ces marionnettes sont comme des robots automatisés. C'est la peur des machines dans un thème à la Terminator. Ce manga raconte l'existence de trois jeunes guerriers parmi les ruines d'une station orbitale ravagée par la guerre. le premier tome sera d'ailleurs assez dramatique.
