Kurt Busiek m’avait plus que surpris avec son histoire de superman « Identité Secrète », et l’auteur récidive ici avec une « reprise » des origines de Batman. Au début je n’étais pas fan de John Paul Leon, mais au final le coté très contrasté de son dessin catapulte tout de suite l’ouvrage dans le rayon des bonne choses, ce genre de comics moins tape à l’œil mais de très bonne qualité comme la série Gotham Central. On reprend les mêmes ingrédients que dans « Identité secrète », une première page clin d’œil à d’anciennes BD à chaque début de chapitre, et un jeune homme ancré dans notre monde réel…Mais c’est au final ce qui me plait dans ce genre d’oeuvre, le questionnement sur la nature du héros. Ici on s’attache moins au questionnement de l’identité, mais plutôt au traumatisme qu’a subi le héros à la mort de ses parents. Autant le comics sur Superman avait des notes plus que positives, autant ici on est devant un vraie drame, très sombre, où la mort, la tristesse et la folie son palpable. Et dans ce sens là le dessinateur, grâce à la noirceur de son trait, nous propose une oeuvre incontournable !
