Depuis le temps que je le voulais, je ne suis pas déçu ! Un récit dur, sur un Batman brisé et en grandes difficultés. Les thèmes psychiques et idéologiques sont principaux et une grande violence est affichée tout au long du comic. Un dessin authentique qui vieillit très bien, servi par une colorisation très bien maniée, qui renvoie au milieu malsain et aux effets ressentis. Un must-have.
Un récit fort différent des lectures habituelles sur le chevalier noir. Batman est maltraité psychologiquement, en position de faiblesse. Jason Todd en Robin et qui fait quelque chose de bien est également rare. Le récit est sombre, il y a beaucoup de sang, les décors sont souvent souterrains. L’anarchie véhiculée par le groupe de sans-abris est bien retranscrite. Les dessins sont « old school » mais ils collent bien à l’ambiance.
Batman se remet en question ! Tout le long on y voit un batman amoché par une secte qui lui lave le crane avec des idéologies le Batman qu'on connait se fait torturer physiquement et mentalement, le scénario et assez horrifique et les dessins sont assez vieux pour aujourd'hui mais c'est une merveilleuse histoire !
Le grand Jim Starlin s'attaque au mythe de Batman et nous livre le Culte : un récit violent, tant psychologiquement que graphiquement. Il s'agit d'un récit horrifique très sanglant. Tortures, exécutions, meurtres, drogues, manipulation psychologique... Rien ou presque ne nous est épargné si bien qu'on est à la fois dégouté et fasciné par ce déluge croissant d'hémoglobine. Batman est particulièrement mis à mal, trahissant plusieurs fois son héroïsme habituel. On sent que Starlin souhaite développer une critique sur l'aveuglement religieux, les prophètes manipulant les démunis et laissés pour compte, sur une société du rejet de la pauvreté, des institutions face à la violence, et de l'approbation du vigilantisme comme alternative ultime et finalement délétère. Beaucoup de sujets qui passent en fait au second plan et sont à peine développés, tant on se retrouve accaparés par la violence exacerbée du dessin. Sur des thèmes assez similaires, le Dark Knight de Franck Miller avait plus intelligemment exposé son propos. Bernie Wrighton assure la partie graphique d'une manière tout à fait dans le ton. C'est torturé et sans concessions. La colorisation ajoute beaucoup. Un récit agréable mais pas toujours très subtil à ne pas mettre entre toutes les mains.
Scénario original et intéressant, les dessins sont un peu particuliers. Pas la meilleure histoire du chevalier noire mais pas la pire non plus. Pas de fioritures ni remplissage du bouquin avec des planches de dessins ou de croquis à la fin du tome.
Bonne lecture pour les gros fans de la chauve souris. Pas pour les néophytes par contre car ce n'est pas la meilleure des lectures pour s'y mettre. L'histoire est bien pensée et j'aurai mis 4* si l'auteur avait mis plus de place au développement de ses personnages
Surpris par le dessin très voir trop coloré par moment. Des couleurs choisies sur certaines planches qui laissent désirer. Bref c'est un style :). Concernant l'histoire c'est prenant, on veut savoir ce que la ville va devenir, si Batou va s'en sortir et si le Diacre va crever comme une m****. Spoil : le diacre est un imposteur ou vraiment un être mystique ? Qu'en pensez vous ? C'est un bon Batman mais j'aurais préféré que cela soit plus sombre niveau couleur, plus en adéquation avec la violence des planches.
