1969, André Fourquet, divorcé de sa femme, décide de se séquestrer avec ses enfants dans sa maison près de Bordeaux. Les gendarmes prévenus, se voient face à la demande d’un homme qui veut que sa femme vienne « payer de sa peau », seule condition pour qu’il relâche ses enfants… En parallèle de ce fait réel, nous suivons l’histoire de Thomas qui en 2016 essaye d’obtenir la garde alternée de sa fille Lise. C’est alors qu’il découvre ce drame arrivé près de chez lui et qu’il décide d’effectuer des recherches afin de comprendre ce qui a poussé ce père à un tel acte. Les couleurs sont majoritairement dans les tons de gris, bleu et marron. Avec un dessin soigné et des différences de couleurs, de formes et de cases selon l’époque. Nous retrouvons en fond un sujet grave et important, celui de la garde des enfants. « Aujourd’hui, en France, la résidence principale fixée chez la mère concerne 73,5 % des enfants. Les désaccords sur leurs gardes et les déchirements qui les accompagnent engendrent des milliers de conflits chaque année. » À la fin de l’album, nous trouvons un épilogue intéressant expliquant les jours passés à la suite du drame et ce que sont devenus les survivants du « drame de Cestas ». Marquant, bouleversant, abominable et effroyable, c’est une histoire du passé qui glace le sang. (Retrouver nos lectures sur notre compte Insta : bdapresbd)
