Conclusion des récits de la série Criminal (a ce jour), le tome revient sur les événements de l’été 1988, annoncés à la fin de « Vol de nuit » (présent dans la 3eme intégrale et repris ici en prologue) : teeg Lawless va tomber amoureux et mourir cet été 1988. On croise ainsi dans ce récit beaucoup des personnages déjà vus dans criminal et on en apprend plus sur eux. Car ce tome parle de beaucoup de choses : - un braquage (le plus gros braquage de la carrière de Teeg) - mais surtout cela parle des liens familiaux, des blessures , des relations humaines. On voit ici des personnages forts et fragiles ; on a envie selon les scènes de les détester ou de les consoler. Une conclusion incontournable pour une série incontournable dans l’univers du comics et encore plus dans le sous-genré du comics-polar Attention par contre idéalement il faut vraiment lire ce tome après les autres récits pour apprécier la portée de certaines scènes qui font écho à ce que nous avons déjà lu précédemment.
Delcourt nous propose enfin la conclusion de Criminal, la géniale épopée imaginée par le formidable duo Ed Brubaker et Sean Phillips et ces adjectifs ne sont pas de trop pour qualifier la série et ses auteurs. À la vue de cette intro vous vous douterez bien que ma lecture de ce tome s'est bien passée et si vous avez l’habitude de me lire, cela ne vous surprendra pas. Ce duo d’auteur / dessinateur s’est imposé comme mon préféré depuis un moment maintenant mais ils parviennent encore à monter dans mon estime publication après publication. Bon je vais quand même essayer de vous parler du bouquin puisqu’après tout, vous êtes là pour ça. Teeg Lawless nous a été présenté il ya maintenant un sacré bout de temps et si jusque là je n’avais pas forcément vu son importance dans cette fresque du crime qu’est Criminal, lire “Un été cruel” m’a ouvert les yeux. Ce personnage est assez fascinant et voir son influence sur l’évolution de son fils est super intéressant. C’est vraiment cette confrontation de deux générations de truands plus que confirmés et une autre qui souhaite faire ses preuves qui fait tout le sel de cette dernière partie. Les chapitres s’enchainent et chacun d’entre eux creuse un peu plus chaque personnage impliqué avant d’arriver aux événements impactant le chapitre qui suit. Cette construction m’a fait dévorer le tome de 300 pages d’une traite tellement le suspense était présent. Je pense que cette critique s’adresse surtout à des lecteurs de la première série souhaitant voir s' ils peuvent continuer les yeux fermés (oui foncez !!!) mais si jamais vous n’avez pas encore lu Criminal, ne commencez surtout pas par ce tome ou alors vous passerez totalement à côté de tout le charme du titre car il faut avoir lu chaque tome de cette saga pour voir la grandeur du travail accompli et le génie de l’auteur. Sans aucune surprise, c’est Sean Phillips qui œuvre sur cette nouvelle série et je dois dire que c’est probablement son meilleur travail à ce jour ! Certaines planches ou doubles pages sont absolument sublimes et remplies de détails, vraiment je me suis régalé. Conclusion : “Un été cruel” nous offre une formidable conclusion à cette géniale fresque criminelle qu’est Criminal. C’est simple, si vous aimez le duo Brubaker / Phillips et que vous avez déjà lu la première série, ce serait criminal (jeux de mot !) de passer à côté ! Thomas.
Magistral, une nouvelle fois. Brubaker et Phillips nous livrent un hors série fabuleux basé sur la famille Lawless, acteurs principaux de la série Criminal. Je conseille de lire les 3 intégrales de Criminal avant ce tome car nous en apprenons beaucoup sur cette famille et leur destin. Une famille que nous avons appris à aimer dans ces pages. Les dessins, toujours aussi sales et précis à la fois, sont tout simplement incroyables. Ils donnent vie aux personnages, à l'ambiance et à la mise en scène comme peu de dessinateurs savent le faire. Le scénario est captivant. La narration est, comme toujours, complètement folle. Brubaker nous emmène dans son univers sans nous lâcher. Il nous emmène où il le veut pour prendre un contre pied à la fin. Il nous persuade de quelque chose par sa narration, pour nous livrer une fin magistralement inattendue.
Histoire vraiment prenante même si le publication aurait mérité d'être (re)contrôlée. Une page complète avec les bulles mais sans les dialogues... des dialogues qui pop dans des cases alors que on les a vu dans des cases précédemment. Des cases qui ont l'air mal placée (la course sur le toit).L'alignement des dialogues avec les bulles.. Travail de cochon pour 30 euros. La pagination et le marque page se sont aussi fait la malle pour ce prix là. Déçu des éditions Delcourt. Ce qui est rare. Cela ne remet pas en cause l'histoire qui est maîtrisée de main de maître par Brubaker.
