L'avis de: ComicsCultureProject.fr

Il est enfin là ! Après deux longues années d’attente, « Il faut flinguer Ramirez » Acte 2 est enfin disponible ! C’est très certainement le comics que j’attendais le plus (oui, pour moi c’est bien un comics) même si dans un coin de ma tête, je craignais qu’il soit moins bon que le premier acte qui m’avait tellement soufflé. Bien sûr, le risque est bien là et Nicolas Petrimaux, l’a dit lui-même : la pression sur ses épaules était forte. Le tome s’ouvre sur un flash-back de quelques pages nous emmenant à Paso Del Rio en 1938 avant de reprendre directement là où nous avions laissé le pauvre Jacques Ramirez, c’est-à-dire en compagnie de cet étrange homme qui lui ressemble tant et que tout le monde confond avec lui. Je ne vous en dirais pas davantage sur la scène, car c’est à ce moment que tombe les premières révélations et à titre personnel, je ne les avais pas vues venir ! Suite à cette scène, tout s’enchaîne, et bien qu’il y ait quelques temps morts par-ci par-là le rythme est assez fou. Les scènes sont beaucoup plus percutantes que dans le premier acte qui avait pourtant déjà mis la barre bien haute. Au fur et à mesure de la lecture, on en apprend plus sur le passé de Jaques et sur ce qui s’est passé avec la femme avec laquelle on le voit dans le tome précédent et au final, on se pose encore plus de questions sur qui est vraiment cet homme qui semble avoir eu une vie assez folle avant de s’enterrer à la Robotop. Les rebondissements sont très nombreux et tiennent parfaitement en haleine le lecteur qui se demande ce qui se passe sous ses yeux. Je trouvais déjà le premier acte génial, j’avais pris une énorme baffe en le découvrant en 2018, mais là, clairement, je me suis pris le retour en pleine face avec cette suite que je trouve supérieur sur tous les plans. Graphiquement, il y a un cap de franchi et c’est un pur régal aussi bien côté de la composition des planches ou de la colorisation. On a encore plus l’impression de voir un film. Conclusion : Le premier acte d’Il faut flinguer Ramirez m’avait déjà scotché mais le second m’a achevé. Que ce soit le scénario, le dessin, la colorisation ou même le découpage des planches, tout est un bon cran au-dessus. Sur ce, je vous laisse, je vais prendre rendez-vous pour me faire tatouer la moustache de Ramirez dans le bas du dos ! Thomas.

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