Lex Luthor se range à la fatalité et vénère une déesse qui lui a promis du pouvoir. Est-ce qu'un chef d'une entreprise aussi prospère peut vraiment être un type fataliste. C'est abject d'avoir dessiné un rôle où Luthor est un toutou aux ordres d'une déesse qui ne serait rien sans lui. Ça ne correspond en rien au Luthor immensément, beaucoup trop, puissant qui est dépeint dans ces pages. Luthor comme antagoniste principal est logique aux vus des interactions nécessaire entre vilains, mais son traitement n'est pas à la auteur du personnage. Il a atteint un tel niveau de connaissance du multivers qu'il sera obligatoire de le lobotomiser pour qu'il redevienne un personnage crédible dans les futures histoires de superman.
Faussement annoncé comme un récit complet, Doom War est une histoire dense qui nécessite d’avoir lu le run de Snyder sur la Justice League, et d’avoir une certaine connaissance de l’univers DC. L’histoire monte en puissance au fur et à mesure des chapitres. Snyder n’a pas trop complexifié son intrigue, cela reste assez compréhensible. L’affrontement entre la Ligue de Justice et la Légion Fatale fait office de mini-crise. Des héros meurent. Des conséquences sont visibles. Par contre, la fin est un peu frustrante et renvoi le lecteur vers Death Metal.