



Le capitaine se demande, qui de lui ou du bateau, est le maître après Dieu. L'imposante masse de rouille le dirige, le déforme, donnant à sa carcasse une inquiétante torsion. Mais, comment pourrait-il commander ce vaisseau alors qu'il ne contrôle même plus son équipage ? Des matelots fantômes, morts depuis trop longtemps, se rient de sa piètre autorité, préférant se maintenir dans une éternelle oisiveté.Pas étonnant alors que dans un tel état d'abandon, le bateau ne tombe entre des mains plus délicates. Miss Constance Imbroglio avoue avoir pris quelques libertés, mais après tout, ne l'avait-elle pas trouvé vacant ? Attention, voici de la très grande bande dessinée ! Un one-shot complètement envoûtant, un chef d'oeuvre tant g raphique que narratif qui n'a pas fini de vous poursuivre une fois la lecture achevée. "Eric Omond" et "Olivier Supiot" débarquent là où on ne les attendaient pas, nous surprennent et nous subjuguent ! "Le Dérisoire" est une bande dessinée d'une maturité et d'une plénitude incroyables.\0
| Catégorie | BD |
| Thèmes | Plus (...) |
| Collection | - |
| Auteurs | Éric OmondOlivier Supiot |
| Editeur | Glénat |
| Tome | 0/1 |
| Date de parution | 16 mai 2002 |
| ISBN/EAN | 9782723435673 |
| Nombre de pages | 56 |
| Poids | 712 gr |
| Format | 30.0 x 30.0 x 1.0 cm |
Persistance rétinienne. Persistance émotionnelle. Je suis poursuivi par une carcasse immobile, un cargo dérisoire au squelette gangréné par la rouille. De ses entrailles lugubres a surgi un curieux Quasimodo, abandonné. Marinier-chef de rien, maugréant sans fin contre les spectres de matelots insubordonnés et railleurs, il s’agace de cette citadelle inachevée, (...) Voir le commentaire