Bon et bien voilà... tant attendu et si vite dévoré... j’avais adoré Ces jours qui disparaissent et j’attendais Timothé le Boucher au tournant, la chance de la première œuvre qui restera inégalée... je vous rassure tout de suite, il ne s’est pas planté en plein virage... il l’a parfaitement maîtrisé... • Le Patient Parlons de la chose qui a tant fâchée, le dessin... je l’ai trouvé ici, bien plus fin, plus travaillé, moins grossier, aucune case ne m’a fait tiquer contrairement à Ces jours qui disparaissent. Ça aide encore plus à apprécier l’histoire. L’histoire, que dis-je, le mystère, qu’il nous sert sur un plateau d’argent... j’ai eu l’impression de me retrouver à huis clos avec les protagonistes, de déambuler au cœur de cet hôpital, à chercher l’indice, le détail qui me guiderait vers le prochain rebondissement... je n’ai pas pris une aussi grosse claque qu’avec sa première œuvre, mais sa narration et la faculté qu’il a de nous donner envie d’en savoir plus et de tourner pages après pages pour découvrir cette vérité... c’est cela qui fait, que Monsieur Le Boucher, je vous tire bien bas mon chapeau et que je vous suivrez avec grande attention... merci pour ce moment passé...
