Le troisième tome maintient l'engagement du lecteur avec une histoire captivante. Les illustrations réalistes et méticuleuses ainsi que l'intrigue solide maintiennent l'intérêt. Les lecteurs sont impatients de découvrir une suite qui promet d'être tumultueuse. Ce troisième tome a parfaitement établi l'intrigue et propulsé les personnages vers un conflit imminent, évoquant une dynamique similaire à celle de Caïn et Abel dans un contexte romain.
Le troisième tome des Aigles de Rome transporte le lecteur des rues chaudes de Rome aux contrées froides et hostiles de la Germanie, explorant les relations complexes entre Romains et peuples barbares. Marini tisse un scénario habile où les drames historiques s'entremêlent avec des drames passionnels, déchirant deux amis d'enfance dans une ambiance tendue. Les intrigues de cours, les espions et les menaces barbares instaurent une méfiance générale. Les dessins de Marini, magnifiques et parfois teintés d'érotisme, capturent un réalisme saisissant avec une mise en scène maîtrisée et une couleur impeccable. Un superbe album qui éveille l'envie de découvrir la suite.
Marini entre vraiment dans le vif du sujet et donne voix aux moments dont l'Histoire n'a conservé que quelques lignes. Décor : Germanie. Les Romains sont présentés comme d'affreux conquérants méprisants et méprisables qui rançonnent les pauvres Germains comme les méchants mexicains des Sept Mercenaires ; Romains déjà décadents et tellement sûrs de leur supériorité. Romains commandés par Varus.
Avec ce tome, on rentre davantage dans une intrigue politique que ce que nous avons pu observer dans les deux précédents. Graphiquement, le changement se fait sentir aussi puisque les scènes passionnées, aux couleurs stylisées, se font plus rares. Ce tome amène la série dans un tournant peut-être plus sombre et plus mâture, mais garde tout de même rythme, suspense et humour. Hâte de lire la suite.