L'avis de: ComicsCultureProject.fr

Les Tortues sont de retour chez elles... mais elles ne sont pas seules. Arrachés à la Terre il y a des milliers d'années, les Tricératons sont enfin libres de regagner leur planète-mère. Et s'ils viennent en paix, la Force de Protection de la Terre leur réserve un accueil des plus hostiles. Le conflit gronde et menace de tout dévaster sur son passage... Face à cette invasion intergalactique en plein coeur de New York, les fils de Splinter parviendront-ils à apaiser les tensions avant que le monde ne soit plongé dans le chaos d'une guerre totale ? Ce quinzième tome (wow déjà quinze !) est l’un des plus marquants de la série pour plusieurs raisons. Déjà ce tome nous propose l’une des plus belles couvertures (sinon la plus belle) de la série, mais c’est surtout au niveau de son contenu qu’il va le plus marquer ses lecteurs. Suite à la chute de l’empire Utrom, les tricératons sont enfin libres et leur souhait est de revenir sur terre, leur planète d’origine. Une fois arrivés sur place, ils découvrent un comité d’accueil assez peu enclin à leur laisser toute liberté de s’installer. Très vite la situation dégénère et engendre une guerre ouverte entre dinosaures modifiés et humains. Les tortues se retrouvent prises au piège au milieu de cette situation. Les tricératons sont leurs amis et leur souhait est de protéger les humains, ils se sentent donc tiraillés et Maître Splinter, qui dirige maintenant le clan Foot, va en rajouter une couche … Clairement ce tome est l’un des plus dynamiques de la série et les enjeux qu’il propose valent clairement le détour. On retrouve des tortues tiraillées par une situation extrêmement tendue et c’est dans ces moments qu’elles sont les plus intéressantes. La tension monte d’ailleurs crescendo mais malheureusement au moment où on s’attend à un bouleversement, une solution un peu trop facile vient tout arranger d’un coup de cuillère à pot alors que quelques secondes plutôt la ville était littéralement sur le point d’exploser. C’est dommage de désamorcer la situation aussi radicalement. Du coup la fin est un peu frustrante alors que tout le reste du tome a été génial. Surtout que l’épilogue n’est pas assez “épique” pour donner une envie frénétique de lire la suite. Bien sûr je reste fan de la série que je continuerais à lire mais c’est un peu dommage. La partie graphique réalisée par Damian Couceiro et Bram Revel est assez homogène, au point qu’on remarque à peine le passage d’un artiste à l’autre. Le style n’est pas incroyable (trait épais et manque de détail) mais il est tout de même agréable. Ce quinzième tome aurait pu être une incroyable claque si la situation n’étais pas désamorcée aussi facilement. Cela reste cependant un excellent tome très dynamique et plein d’enjeux.

👍