












Le piroguier a une connaissance intime du fleuve et de ses fameux "sauts". La forêt touffue qui borde le fleuve est plein de mystères et d'histoires d'amour. Les chiens de Maripasoula errent en bande. Le Baklu est un démon créé avec l'âme d'un bébé.Instituteurs, médecins, infirmières, gendarmes, militaires, agents commerciaux, piroguiers, layonneurs et autres charpentiers sont les travailleurs du fleuve... Les armes parfois parlent d'une rive à l'autre. Mais l'enfance au bord du Maroni, dans cette France d'Amérique du Sud, malgré la distance, malgré les cultures, est-elle au fond si différente de l'enfance métropolitaine ?Les auteurs ont rapporté de leurs séjours sur place (souvent ensemble et avec Olivier Copin, Guyanais d'adoption) l'envie de faire un livre et de parler de cette France d'Amérique du Sud. D'une à dix-huit pages, réalisées sur place ou non, fictions ou reportages, drolatiques ou sérieuses, les histoires de Maroni composent une mosaïque de récits qui s'interpénètrent, se répondent et forment, au bout du compte, un chant d'amour pour la Guyane, son fleuve et ses peuples.
Ce livre raconte la découverte d'un pays, des anecdotes de voyages, la rencontre de peuples, d'hommes et de femmes, ces gens du fleuve dont il raconte la vie, le quotidien et l'histoire. Sans détourner le regard, il raconte la beauté d'un pays et les drames écologiques, sociaux, culturels qui (...) Voir le commentaire
Album collectif qui éclaire de très belle manière le désastre écologique et social de l’orpaillage le long du fleuve Maroni. Des auteurs aux styles très différents développent leur ressenti sur ce drame méconnu. Intéressant, de très belles images, avec de l’humour pour ne pas plomber l’ouvrage.