Bon avant d’attaquer de quoi ça parle, la partie graphique : Morrison s’entoure de plein de dessinateurs et on peut dire qu’il y a du poids lourd Ivan Reis , Jim Lee , Doug Mahnke ,… on est sur un all-star game de l’écurie DC de l’époque Bon ensuite c’est quoi Multiversity ? Et bien c’est déjà une cartographies des 52 terres du multivers redetaillees , présentées , hiérarchisées C’est surtout une œuvre folle et meta a n’en plus pouvoir ; les héros nous parlent se croisent C’est très drôle par moments . Alors il faut aimer les comics qui partent dans tous les sens , et dans ce cas c’est un bonheur. Sur les 420 pages de récit, Morrison balance 20 idées par page , que ce soit dans la composition , le scénario, le meta … Un énorme choc J’ai particulièrement aimé la partie Terre X qui est un peu plus « classique » dans sa narration et a l’opposé « Pax americana » hommage dans le fond et la forme au Watchmen de Moore et Gibbons, qui va encore plus loin dans la narration déconstruite , et qui finit par retomber sur ses pattes après nous avoir bien perdu 😙 Une énorme claque au final tant pour la qualité que l’expérience unique ! Pour les liens avec la continuité, il y en a partout entre les 52 terres, la carte qui sera utilisée par Scott Snyder pour la création du multivers noir, la ligue de justice incarnée qui servira de lancement à dcinfinite avec dcinfinitefrontier …
