✔ Encore une reco de @une_geek_de_plus ! Je dois avouer que j'avais peur que le discours méta me soûle un peu ou du moins soit trop lourd pour quelqu'un qui a juste des notions du sujet de la propriété intellectuelle et tout ça, mais finalement je me suis pris à rentrer plutôt facilement dans l'histoire. Je pense que Zdarsky a fait un bon choix en utilisant le prisme de la famille pour parler de ces problèmes juridiques (qui touche bon nombre de comic book movies malheureusement). Je me suis vite attaché à la famille Dallas et à leur combat, il faut dire que les divers tacles envoyés à certains studios font toujours plaisir à voir... ❌ Là où j'émets quelques réserves, c'est sur le dessin. Honnêtement je ne l'ai pas trouvé incroyable, les décors sont vides, le découpage est classique MAIS est-ce qu'on ferait pas abstraction ? Ce n'est pas moche non plus et ne nuit en rien à ce que raconte la série, bien au contraire j'ai l'impression que Chip Zdarsky a voulu ça justement pour montrer l'importance pour un auteur de comics la force de l'indépendance et de la propriété d'une œuvre à 100%. ⏩ En bref une super lecture, très juste et bien écrite, qui se suffit très bien à elle-même (donc 10€ foncez vite) mais qui aura une suite, je continuerai avec plaisir ! https://www.instagram.com/p/CtwdNG9t_sy
🙆♀️🙋♂️ Los artistas : Chip Zdarsky aux fourneaux, tout seul. On lui doit entre autres Batman : The Knight, Stillwater, Sex criminels, The coin... ❓️ Le pitch : Syd Dallas est un dessinateur de comics à la retraite. Ses fils, Miles et David, ont subi l'absence d'un père, à l'époque débordé par les délais imposés pour délivrer les numéros du comic star The Domain. Ce dernier se fait adapter au cinéma et Singular Studios (qui distribue le comic) s'en met plein les poches. Voyant leur père dépossédé de sa création, les deux frères vont se révolter. ✍️ Le dessin : Honte à moi, j'ignorais que Chip dessinait. C'est style Bd moderne, assez sobre et épuré. C'est pas du McFarlane 🤣 C'est qualitatif et ça colle très bien à l'histoire. 💰Ça vaut quoi ? Déjà ça valait 10 balles pour le lancement. Je suis passé devant une fois, le lendemain je l'embarquais. Toujours la même technique : faut que la cover m'attire, je feuillette vite fait pour éviter tout spoil et si cette étape est franchie je prends (la plupart du temps). Donc le dessin, sobre comme je disais, m'a pas plus attiré que ça mais le scénario est génial ! Et réel en plus (dans le passé, maintenant il n'y a que des gens...bon). Chip à travers ses personnages fait prendre conscience du côté "pas si facile" de la profession d'auteur/dessinateur, leur attachement à leurs créations... On pourrait croire, à tort, que c'est ennuyeux. Mais même moi qui aime quand ça gicle j'ai été happé par ce comic. On y parlera des liens familiaux, d'héritage, de concession, d'amitié, de fraternité, de dépendance... Le final (même si la pirouette scénaristique peut sembler trop facile) lance le go pour un tome 2 qui devrait nous plonger en plein dans la création d'un comic. Intéressant à plus d'un titre, et on a surtout envie de soutenir nos auteurs préférés :) Verdict Scénario ●●●○ Rythme ●●○○ Dessins ●●○○ Émotions ●●○○ Bonus ○○○○ Ma note : ●●●○ La scène 🙆♂️🙆♀️🙆 : Une interview coup de poing ! #critiKomics ●●●● Excellent ●●●○ Très bon ●●○○ Sympa ●○○○ Mouais bof ○○○○ WTF !
Album qui est resté quelques mois dans ma PAL mais qui est en fait très sympa et très frais! Espérons que le tome 2 soit aussi bien!
Rideau pour la trilogie cosmique de Al Ewing et Simone Di Meo ! Et si les réponses terminales ne sont pas forcément aussi satisfaisantes que les questions posées, le voyage valait sacrément le détour. Dans un futur lointain, des cadavres de dieux célestes apparaissent dans la galaxie et c'est légitimement que les hommes... les pillent pour en tirer des ressources. Acteur de ce commerce, le capitaine Malik veut savoir d'où viennent ces morts divins et percer leur mystère... En 18 numéros, Ewing trace trois actes en trois époques différentes de cette histoire. Surprenant, le récit construit un solide space-opera, riche en scènes d'action et en retournements de situation mais qui tourne surtout autour de la psychologie de ses héros. Des héros face à leur dogmes idéologiques, à leurs fautes passées et forcément à leur place dans l'univers. Très prenant, très rythmé, "We only find them when they're dead" souffre presque de son aspect court et morcelé. On aimerait en voir plus, déplier certaines entournures mais tout le cheminement emmène vers la métaphysique révélation finale. Une révélation un peu décevante, pas forcément nécessaire mais légitime. Après, on a suivi "Lost", on sait que c'est la route qui compte plus que la destination ! Le très doué Simone di Meo assure le dessin, nous livrant de très belles planches même si on regrettera l'abus de numérique et de filtres. La lisibilité de certains passages s'en trouve amoindrie, masquant le découpage et les différents designs. Du bel ouvrage mais qui aurait mérité plus de simplicité. En tous les cas, "We only find them when they're dead" à pris un pari audacieux, rebattant les cartes à chaque tome (le 2 est une pépite) pour nous emmener plus loin dans son univers. Et c'est avec plaisir qu'on se laisse embarquer dans cette odyssée spatiale.
Je ne l'avais pas vu venir malgré les très bons retours, mais j'ai adoré ce comics. Au final, cette histoire de droits d'auteur c'est un prétexte pour parler de la famille et de l'héritage que l'on laisse... les personnages, leurs liens, tout a fonctionné à merveille sur moi. On retoruve aussi le thème de l'art et de la passion liée à l'art. Un récit vraiment complet. Vivement le tome 2 !
C'est l'histoire de Syd Dallas, un célèbre dessinateur de comics, créateur de « The Domain », dont l’industrie de divertissement s'est emparée du super-héros iconique et légendaire. Malheureusement pour lui, Syd n’a plus aucun droit sur sa création. Alors qu’il vieillit, ses fils Miles et David tentent de le convaincre de défendre leur héritage familial... Ce comics aborde des thèmes larges tels que les relations familiales, l'argent, la créativité artistique, la bataille juridique, la réussite, l'héritage, la responsabilité et l'authenticité. En explorant l'impact de l'industrie du divertissement sur les créateurs de comics, l’auteur pose des questions importantes sur la relation entre l'art et le commerce tout en examinant les complexités de la relation entre les créateurs de comics. L'histoire est agréable à suivre, c'est rythmée, fluide avec une intrigue captivante et de l'humour. Graphiquement, c'est moderne et fin, avec un mélange de couleurs plus ou moins vives qui se détachent des teintes plus sombres, ce qui donne une belle esthétique. Les personnages sont intéressants, nuancés et attachants. Syd Dallas est un personnage complexe, tourmenté par le fait d’avoir perdu sa création et sa relation compliquée avec ses fils, il n'en reste pas moins un côté de lui assez positif. Les fils de Syd sont unis, mais aussi en conflit sur la façon dont leur père doit gérer la propriété de sa création. En bref, "Public Domain" est un comics divertissant et intéressant qui examine les complexités de la création artistique, de la place des artistes, des droits d'auteur, et de l'héritage familial. Ce début d'histoire est excellent. Hâte de découvrir la suite ! BD APRES BD // https://www.instagram.com/bd_apres_bd
