





"on m'appelle soda, mais mon vrai nom, c'est solomon. David elliot hanneth solomon. si elle savait, ma mère vous dirait sans doute que je suis policier, mais à new york, il n'y a pas de policiers, juste des flics. de toute façon, elle ne sait pas, ça l'inquiéterait, elle m'a toujours cru pasteur... depuis l'an dernier, elle habite avec moi ; elle ne sort jamais et ne lit pas les journaux qui sont pleins de violence. c'est pas plus mal : les types que j'arrête sont parfois un peu morts..."
On s'éloigne de l'essence de Soda avec un flic confronté à une organisation secrète. Un personnage qui revient en super tueur, et des sous entendus sur la manipulation des masses.
Dernier album signé Tome bien sympathique, globalement sombre mais sans éclat profond. On retrouve tout ce qui fait le charme de la série, mais globalement rien de bien nouveau dans le récit, mise à part la relation avec Linda Tchaïkowsky qui prend de plus en plus de profondeur.
Malgré un Soda fatigué et marqué par ses blessures, ce douzième tome reste un plaisir à lire. L’intrigue met du temps à se lancer et se conclut un peu rapidement, mais cela n’enlève rien à la qualité de l’écriture et aux superbes dessins de Gazzotti, épaulé ici par Olivier Labalue. (...) Voir le commentaire