Dommage que la qualité des différentes histoires soit aussi inégale. Il y a du très bon et aussi de l'oubliable.
Un très bon comic. La patte McFarlane fait des merveilles. Très reconnaissable, nous découvrons des dessins hypers détaillés, très justes, sombres. Un super découpage. On en oublie parfois la colorisation datée. Ces dessins ainsi que la narration et le scénario sont encore mieux réussis dans le premier arc. Un coup de maître de l'auteur qui nous narre une histoire parfaitement écrite avec une fin finement amenée. Les numéros suivants sont très bien sans être à la hauteur des premiers. L'histoire sur le Wendigo bénéficie d'une très bonne fin bien écrite. On termine sur deux épisodes d'X-Force cross Spider-man sans grand intérêt. Bref du très bon avec une mention spéciale aux 5 premiers numéros.
Bon icons par McFarlane, sans être exceptionnel. Plusieurs histoires sympa mais sans plus, si celle avec le vampire des égouts (j'ai oublié son nom) est vraiment pas mal ! Après la dernière sur les X-Force j'ai pas trop compris sachant que je ne savais même pas qu'ils existaient (honte à moi ?). Les dessins par contre sont bons, c'est du old school comme je les aimes ;).
La chronique complète sur : https://motstordusetbullescarrees.blogspot.com/2022/06/spider-man-todd-mcfarlane... Pour cette réédition dans la collection Must Have, Panini s'est concentré sur la première intrigue de l'auteur sur ce titre : Tourments.Ayant déjà travaillé sur Spider-Man avec David Micheline, Todd McFarlane s'était fait une réputation pour avoir complètement remodelé la gestuelle du super-héros. Auteur complet (scénariste, dessinateur, encreur et même coloriste sur l'épisode 4), son style est assez unique : élastique, dynamique, arrondi et sombre, il fait de certains errements anatomiques une véritable patte graphique. Sa narration et la composition de ses planches sont complexes : cases carrées, allongées, déstructurées, variation de taille ,l'auteur n'a qu'une limite : sa propre imagination. Todd McFarlane n'est pas forcement un adepte de la psychologie.Par contre, on retrouve, à travers une atmosphère particulièrement pesante, ses obsessions pour la ville et ses soubassements où se cachent les reclus mais aussi de nombreuses créatures monstrueuses. Tourments met en scène le retour du Lézard, féroce comme jamais, et pose les bases de ce que deviendra le style Mcfarlane.Composée de nombreuses cartouches, servant autant la voix du narrateur que celle des autres personnages, son écriture est brute, brève et souvent incisive. Elle impose une montée en tension, qui au rythme des Doom Doom d'un tambour lointain, nous montre la détresse d'un Spider-Man déboussolé, voire paniqué face à la menace qu'il affronte.Todd McFarlane n'hésite d'ailleurs pas à assombrir l'univers du héros décrivant des affrontements particulièrement violents et des hallucinations horrifiques qui éloigne d'office les lecteurs les plus sensibles. Ici, l'humour n'a plus sa place et seul la survie compte.
