Je n'arrive pas a terminer cette série, pourtant j'essaie ! Je n'accroche pas avec le dessin et l'intrigue est caricaturale... Je ne comprends pas l'engouement pour cette série.
Fan du Label 619, The Grocery m’a une nouvelle fois comblé. De la violence, de l’humour, de la satire et sur les dernières pages un sentiment de nostalgie. Un album fort dans tous les sens du terme !
Quartier de Baltimore, Elliott et son père reprennent une épicerie dans un angle de rue repère des dealers locaux, Washington revient de la guerre en Irak pour retrouver un quotidien bouleversant, et Ellis One survivant d'une condamnation à la chaise électrique revient pour recuperer son secteur après des années passées derrière les barreaux. The Grocery est l'histoire de tous ces personnages entre autres et de leur quotidien dans un quartier où la drogue est banale, la criminalité et les guerres de gang sont légion, où les ex-militaires doivent choisir entre sociétés privées de sécurité ou dormir sous un pont, où la violence et la débauche entraînent malgré elles la montée du racisme et du nationalisme. Les auteurs nous délivrent ici une chronique urbaine haletante, mêlant drame social, conflit d'idéologies, violences de gang, le tout sur un fond politique tristement d'actualité. Singelin a l'art d'illustrer par ses aquarelles des ambiances variées et des actions ultra violentes, pour une première création éditée c'est une réussite. Graphiquement, on aime ou on aime pas. J'avoue préférer le style des personnages plus humains de PTSD ou Loba Loca, j'ai mis un peu de temps à m'habituer aux protagonistes de the Grocery, surtout qu'il y en a beaucoup. Mais à la longue ça ne m'a vraiment pas posé problème et cela sert même le propos car les visages sont d'autant plus expressifs. Quant à l'histoire racontée ici, cette intégrale est un gros volume, on peut avoir du mal à voir où elle nous mène (en plus d'avoir mal aux bras), mais je vous assure qu'une fois la dernière page lue, c'est gratifiant de voir l'image d'ensemble et de réaliser l'ampleur du travail accompli pour nous narrer cette chronique.
Les dessins en décalage avec l’histoire. Ça part dans tous les sens et c’est top!
Encore une oeuvre du label 619 que je referme et qui m'a happé du début à la fin. Une histoire âpre et violente avec de nombreux personnages attachant. The Grocery décrit la vie d'un quartier de Baltimore avec un large spectre de thématiques Gang, drogue, inégalité, racismes, politique. J'ai vraiment aimé même si parfois l'extrême violence peut dérouter et nous sortir d'un encrage totalement réaliste. . Graphiquement c'est tout aussi incroyable. Le côté cartoony peut laisser pensé à un récit pour enfant mais il n'en ai rien. Il offre un décalage bienvenue entre la violence du récit et l'image. Ça fonctionne très bien. Outre le style visuel, les cadrages, la mise en page, le dynamisme et la colorisation... tout est là pour une excellente BD.
Et de nouveau une grosse claque avec le label 619 !!! Cette critique sociale et urbaine, sur un ton acerbe, des États-Unis est totalement moderne et percutante. La narration fluide, efficace et limpide est nimbée de violence, de poésie et d'une multitude de références cinématographique et musical. On peut trouver sur la même planche une citation biblique et des paroles de Public enemy ou Cypress Hill, une citation de Oppenheimer et des paroles de Britney Spears, etc... Il est bien évident que l'on ne peut éviter de faire le parallèle avec la très bonne série TV "The wire" vu le nombre de clins d'œil effectués tout le long de cet intégrale. Le dessin, le découpage et le choix des couleurs sont quant à eux impeccables et retranscrivent parfaitement l'ambiance et les émotions, certaines planches sont vraiment superbes. Le final est tout à fait réussi et sublime, il me fait fortement penser à la fin de la série "Six feet under". Un must !!!!! 🖤🖤🖤🖤🖤 Et au prix que coûte cet intégrale, ce serait vraiment dommage de s'en priver !!
C’est une bonne petite claque! Une critique de notre système, de la société, américaine en particulier. Une violence visuelle et psychologique qui met sur la table les guerres de gangs, les violences policières, la crise immobilière, le chômage, le racisme... Le tout servi par un dessin en décalage par le message qu’il véhicule, par des touches d’humour et de références pop culture parfaitement placées. Des personnages attachants et touchants, bref... un nouvel incontournable à ne pas mettre dans les mains des plus jeunes... mais dans toutes les autres...
Violence puissante!!! Histoire,entre autres, sur la guerre des gangs extrémistes créés aux USA dans les 60s.
Super cool, et le contraste entre l'innocence du "personnage principal" et la violence de Baltimore est génial. Et puis big up pour les dessins !