Un second tome qui me conforte dans ma première impression : scénario basé sur une intensification de l'action, les pièces du puzzle qui se mettent en place dans un bon tempo et une structure narrative qui ne laisse aucun personnage au bord de la route. Un bon dosage des rebondissements et de la violence à laquelle le lecteur s'est habitué, tout comme à l'environnement hostile de la jungle amazonienne.
Une intrigue qui se dédouble entre les infirmières et l'homme à la recherche de son père, une tension qui monte, une intrigue de plus en plus poignante. Cette épopée au cœur de la jungle amazonienne tient ses promesses.
Ah ça y est on commence à rentrer dans le vif du sujet. Après un premier tome qui m’avait laissé sur ma faim celui ci nous met dans une ambiance tout à fait différente avec cette forêt et cette pluie qui rend le décor incroyable. Les personnages prennent corps et sens!
Deux tomes est déjà une sacrée ambiance entre tension, peur, paranormal et surtout le climat amazonien humide, torride et chaud. Des personnages détestables, admirables, naïfs ou calculateurs. Un scénario qui emporte pour qui aime Loisel et un dessin qui colle parfaitement au sujet. Pont et Loisel forment un duo qui donne envie de poursuivre l’aventure. Vivement le tome 3.
Putain de Salopard! Il me manque la page 88! Elle est collée à ma reliure! Comme un bon film dont on attend le dénouement, je termine sur un « Mais?... » de Max. Belle aventure, bel univers, j’attends le 3ème (et dernier) tome. J’ai du mal à me dire qu’il y a quand même encore 85 pages de rebondissement... Du coup 4 étoiles au lieu de 5...
Il est toujours compliqué de passer le second tome d’une série. Sur cette fin d’année trois tomes de séries magnifiquement démarrées se voient prolongées avec plus ou moins de bonheur. Si le Ramirez de Pétrimaux passe assez bien le cap, le Luminary de Brunschwig m’a franchement laissé sur ma faim en assumant difficilement la pagination de triple album. Il en est un peu de même sur ce second Putain de salopard où la découverte et la fraîcheur des quatre zozo s’estompent pour la nécessaire mise en place d’une intrigue dramatique. Le problème c’est que les auteurs semblent perdre leur scénario comme leurs personnages dans la forêt… Un tome de transition peut toujours justifier un emballement moindre en attendant un rebond et un s’inscrivant dans un tout. C’est plus difficile avec une pagination de double album qui exige une certaine progression, surtout quand le décors, certes magnifique, est celui de l’omniprésente jungle. https://www.ligneclaire.info/wp-content/uploads/2020/11/Un-Putain-de-salopard-2.... suit ainsi dans ce volume l’équipe séparée: l’indienne muette Baïa et le benêt Max, malade, au cœur de l’enfer vert ; les 3C de l’autre, bien moins enjointes à la déconne avec les deux sbires à leurs trousses. Un peu comme dans un western, on navigue ainsi entre ces trois lieux (le campement des mineurs, le village, la forêt) au rythme de l’enquête du nouveau personnage de policier. Le soucis c’est que l’histoire on la connaît puisqu’on y a assisté au premier tome et que ces allers-retours sonnent un peu creux, jusqu’à la flambée de violence, sèche comme une branche cassée. Les personnages restent solides et les dialogues percutants, mais jusqu’au dernier tiers on a un peu un sentiment de sur-place. Un sur-place de cinquante pages tout de même…[...] Lire la suite sur le blog: https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/12/05/un-putain-de-salopard-2-o-man...