Parfois la BD est drôle, passionnante, divertissante. Et parfois elle aborde des sujets plus durs, dont il est difficile de parler avec de simples mots (comme dans Betty Boob, où les mots disparaissent même au profit des images). C'est le cas de la bande dessinée Le Perroquet, par Espé. À travers les yeux d'un enfant, elle raconte la schizophrénie au quotidien. C'est poignant, on apprend des trucs, et on développe aussi une véritable empathie autour des protagonistes. Voici le synopsis présenté par l'éditeur Glénat :
Bastien a 8 ans. Et sa maman est malade. Souvent, elle fait ce que son papa et ses grands-parents appellent des « crises ». D’après les médecins, elle souffrirait de « troubles bipolaires à tendance schizophrénique ». c’est pour ça qu’il faut régulièrement l’emmener à l’hôpital, dans des établissements spécialisés, pour prendre des médicaments. Bastien n’aime pas trop ça car quand elle revient, elle ne réagit plus à rien. elle n’a plus aucun sentiment. Plus aucune envie.
S’inspirant de son propre vécu, Espé livre un récit aussi personnel qu’universel, celui d’un enfant perdu dans une réalité où l’imaginaire est le seul refuge ; dans son regard, on ne lit qu’incompréhension et douleur face à la maladie de sa mère.
Pourquoi je vous parle de cette BD maintenant, alors qu'elle est sortie en février dernier ? Le Perroquet a obtenu le prix Paroles de Patients 2017. Ce prix récompense chaque année des oeuvres qui racontent la maladie, comme objet principal d'une histoire. Cette récompense a une catégorie livres, et cette année c'est donc une BD qui a gagné.
L'occasion de découvrir Le Perroquet si vous ne connaissiez pas encore cette oeuvre. L'album est sorti le 15 janvier 2017, et coûte 19.50 €.








