~~Synopsis
Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville. Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui. Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.
Mon avis
Second film de la nouvelle trilogie rebooté du super héros tisseur de New-York.
On retrouve Peter Parker/Spider-Man toujours dans sa double vie d'étudiant et de super-héros.
Dans une année super-héroïque 2014 composée de Captain America 2, X-Men : Days of Future Past et Guardians of the Galaxy, The Amazing Spider-Man 2 était celui que j'attendais le moins. Et il sera pour ma part au pied du podium.
Aux vues des bandes annonces, des extraits, j'avais assez peur d'un effet Spider-Man 3 de Sam Raimi avec trop d'histoires et trop de méchants. Il n'en est rien mais le film reste mitigé malgré tout.
On sort pas déçu mais pas heureux non plus. Le film bien que divertissant et sympathique souffre de gros problèmes de montage et de rythme. On sent que les acteurs principaux Andrew Garfield (Peter Parker) et Emma Stone (Gwen Stacy) portent le film dont le scénario reste assez mal organisé et incohérent parfois, bien qu'introduisant de bonnes idées pour la suite de la licence au cinéma (le lien d'Oscorp avec les familles Osborn, Parker, avec Spider-Man et ses ennemis actuels et futurs).
L'action et les superbes effets spéciaux remontent le niveau ainsi que quelques scènes dont celle (émouvant et triste) directement inspiré d'un comic-book entre Spider-Man/Peter Parker, Gwen Stacy et Green Goblin/Mr Osborn. La meilleure scène du film.
Jamie Foxx et Dane DeHaan font le taf dans leur rôle respectif de Matt Dillon/Electro et Harry Orsborn/Green Goblin : des persos ayant un bon fond mais déviant et devenant des monstres à cause de ce qui leur arrive. On regrette toutefois la rapidité de l'évolution du rôle de Harry Osborn dans ce long-métrage.
Paul Giamatti jouant le Rhino est quand à lui sacrifié sur l'hôtel du montage et du teasing pour la suite de la licence par Sony rendant son interprétation anecdotique voir minable.
Mention spéciale à l'émouvante prestation de Sally Field (Tante May) en veuve protectrice comme une mère.
Le score musical de Hans Zimmer ne restera pas dans les annales par rapport à ses précédents œuvres (Batman, Inception, Gladiator etc..).
Bref, on sent que Marc Webb n'a pas eu de liberté totale dans le film. Celui-ci sert finalement de cobaye à Sony pour lancer son propre univers partagé de l'univers Spider-Man face à Marvel Studios et son Marvel cinematic Universe ( Avengers, Thor, Iron-Man, Cap etc...) et la Fox avec les X-Men et Les Fantastic Four.
Malgré tout, celui-ci reste un bon divertissement pop-corn avec de l'action, de l'aventure, de l'humour, de l'émotion et de bonnes idées pour l'avenir.
Allez j'suis gentil 3,5/5






