The Last Chronicle of The Devildom

Qui se souvient de Nora? Vous savez ce manga de Kazunari Kakei, auteur inconnu au bataillon, ces neufs petits livres rouges édités chez panini comics (et Jump comics au Japon, pré publié dans le feux Montly Shonen Jump) savament planqués sur une étagère Carrefour ou Album entre Naruto et Nurarihyon ?

Je viens de m'en rappeler, de ce petit shonen sympatique. Petit par son ampleur, par ce qu'il faut le dire, il ne révolutionne rien, mais diablement efficace. Une introduction parfaite pour quelqu'un qui cherche à commencer les mangas sans se prendre la tête, un bon truc à offrir à son petit frère à noel, 9 tomes d'action, d'humour, de fan service assumé et de branlés visuelles constantes.

En ce qui me concerne, c'est le premier manga que j'ai acheté dans son intégralité, et qui sera rester pendant longtemps mon manga préféré, avant que je découvre qu'il existait des choses monstrueuses tel que Jojo's bizarre adventure.

Nora c'est l'historie de.... Nora, le plus puissant démon des Enfers, le terrifiant Cerbère, rebelle et arrogant, qui après avoir défier une fois de trop l'autorité du seigneur Satan, est enfermé par celui-ci dans un corps humain et expédié sur Terre. Il devient "l'ange démonique" d'un jeune homme nommé Kazuma, cliché du petit adolescent froid, cruel, égoïste et comme par hasard incroyablement fort : Désormais, Nora doit demander à Kazuma pour utiliser ses pouvoirs et il devient son esclave. Ensemble, ils vont avancer dans cet univers assez barré (ou par exemple Satan est une bonasse, oui.), mutuellement s'apporter des valeurs face aux multiples opposants qu'ils vont rencontrer (plus simplement, s'aider à grandir) et bien sûr nouer des liens d'amitié.

Et bon dieu, que ça marche bien. Le duo des personnages principaux est drôle et terriblement attachant. Les personnages secondaires sont tous bien traités, et participent tous plus ou moins à l'avancé de l'histoire et à l'évolution de ces deux personnages principaux. Les "bad guys" sont charismatiques et bien développés. Et l'univers est quant à lui original, intéressant et bien servi par un scénario plutôt linéaire, mais qui a le mérite d'être cohérent, de bien doser son humour et de ne pas être trop manichéen.

Côté graphique, c'est beau. Pour une première oeuvre majeure, ça envoie du pâté, et en plus, le trait de l'auteur s'affine de tome en tome. Sans être extraordinaire, ça fontionne assez, j'citerais notamment des doubles pages vraiment. Mais l'auteur manquait encore d'un trait caractéristique à mon sens, et le tout peut parfois un peu manquer d'originalité.

Hum, que dire? Nora, c'est bieng. Difficile à trouver, mais bieng.

Bref, faut que j'arrête de parler de shonen mainstream moi, merde.