



Les femmes que dessine Maïtena étouffent sous la pression du travail, les petites tragédies domestiques, la tyranie des régimes et des critères de la beauté, les trahisons masculines, les exigences des enfants et des maris, et toutes les autres sortes d'esclavages qu'invente la vie quotidienne. Leurs préoccupations rejoignent la problématique psychologique de toutes les femmes actuelles. C'est pourquoi, abritées par l'humour qui met leur âme à nu, elles ont atteint une portée universelle. Ces déjantées que publient Madame Figaro en France, La Stampa en Italie, El País en Espagne et de grands journaux argentins, mexicains, uruguayens, vénézuéliens... posent un regard sans inhibition, impitoyable et tendre sur le monde féminin.