Rue de la grande truanderie

<div>Il voulait fournir confort, loisirs et revenus à la classe ouvrière. </div><div>Elle voulait une utopie durable. </div><div>Un système qui s'autogère par l'argent du crime.</div><div>Jeune indigente, Glannes a été élevée dans le Familistère de Guise de Jean-Baptiste André Godin, un lieu de vie en communauté que l'inventeur des poêles qui portent son nom, a voulu pour ses ouvriers. Mais la jeune femme sait la fin de l'utopie du familistère inévitable. Car pour construire une utopie durable, il faut se baser sur une source de profit « éternelle ». Son raisonnement lui vaut d'être mise à la porte. Soudain plongée dans la misère, elle n'a d'autre choix que de se prostituer pour vivre. Elle se scandalise des conditions de vies de ses consoeurs de malheur et décide de mettre en pratique les idées que son mentor Godin lui a inculqué. Elle commence à structurer la petite société qui gravite autour d'elle. Peu à peu son aura irradie dans tout le milieu. Elle l'a enfin trouvé, sa source de revenus inépuisable : le crime ! De cela, l'homme ne se passera jamais !</div><div><div><div><div> </div></div></div></div>