Avant de lire ce 3e volet, vous pouvez lire notre résumé complet ici pour tous les détails, explications & sources ainsi que les différents communiqués des artistes-auteurices et du syndicat des éditeurs alternatifs ici.
« Le Festival de la bande dessinée d’Angoulême est en danger de mort. »
Anouk Ricard, Lewis Trondheim, Florence Cestac, Régis Loisel, Jacques Tardi, François Boucq, Riad Sattouf, Chris Ware, Art Spiegelman… 20 Grands Prix du FIBD se sont réunis pour publier un communiqué intitulé « Le Festival de la bande dessinée d’Angoulême est en danger de mort. » que nous reproduisons ici dans son intégralité :

« Depuis des années, le Festival accumule les scandales, les erreurs de communication et le manque d’ambition, tout cela dans une totale opacité de gestion.
Cette dégradation nuit gravement à l’ensemble de la profession.
La bande dessinée a pourtant besoin de cet évènement qui est devenu un rendez-vous incontournable pour les auteurs et les autrices, les éditeurs, les médias et bien sûr les lecteurs et les lectrices.
Alors que les appels au boycott se multiplient. les Grands prix disent d’une seule voix qu’il est grand temps de tourner la page 9eArt + pour que le Festival retrouve, avec de nouveaux opérateurs, les valeurs qui ont construit sa notoriété internationale.
Sans un changement rapide et profond, l’édition 2026 risque fort d’être la dernière. »
Les groupes d’éditions annoncent boycotter si une solution n’est pas trouvée d’ici lundi 17 novembre
Les groupes Media-Participation (réunissant les maisons Dupuis, Dargaud, Le Lombard, Urban Comics,, Kana), le groupe Madrigall (Futuropolis, Casterman, Sarbacane), le groupe Delcourt (Delcourt, Soleil, Tonkam) ou encore Ki-oon & Rue de Sèvres ont annoncé annuler leur participation au Festival 2026 malgré les frais déjà engagés.

On apprend dans un article de Marius Chapuis dans Libération (source) que les éditeurs laissent jusqu’à lundi prochain aux pouvoirs publics pour trouver une issue, lors d’une réunion d’urgence avec le maire d’Angoulême, Xavier Bonnefont.
Dans la Charente Libre, dans un article de Julie Pasquier (source), on apprend que Xavier Bonnefont serait prêt à aller en justice pour « mettre hors jeu la société 9eArt+» : « Car il n’y a, pour lui, « pas d’autre solution » pour sauver le Festival de la BD »
Des artistes exposés renoncent à leurs expositions
Enfin, on apprend par Frédéric Potet dans Le Monde (source) que « Deux artistes – David Prudhomme et Mathieu Bablet – ont par ailleurs fait savoir à leurs éditeurs qu’ils renonçaient aux expositions qui doivent leur être consacrées lors du prochain festival.»





