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par Strafeur - le 16/06/2016
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par Strafeur - le 16/06/2016

L'Association du FIBD tire à boulets rouges sur le projet Angoulême, la renaissance

C'est au travers d'un communiqué pour le moins salé que l'Association du FIBD réagit à Angoulême, la renaissance, la longue et audacieuse proposition formulée en début de mois par d'anciens Grand Prix du festival afin de réformer ce dernier en long, en large et en travers.

Si l'on peut reconnaitre que cette proposition pointe du doigt les organisateurs de l'évènement angoumoisin, on ne pouvait en revanche prévoir une telle réponse de leur part.

En effet, alors que le médiateur nommé par le Ministère de la culture doit rendre son rapport sous peu, c'est à feu nourri que l'organisation du festival répond à ses ex-lauréats. 

Qualifiant les auteurs de cette proposition de "Joyeux Turlurons", elle balaye d'un revers de la main ce "coup d'État" et rajoute "Si c'était un canular, on en rirait volontiers". Voila qui a le mérite d'être clair...

Elle rappelle en sus que "nous sommes en France, dans un état de droit", état qui finance tout de même 46% du festival au travers de fonds publics selon son organisateur, et qu'essayer de reprendre la gestion de l'évènement de la sorte est digne "d'un régime totalitaire". Revenons donc sur les quelques étapes qui nous ont amenés à ce point de non-retour.

L'organisation reconnait tout de même que "tout n'est sans doute pas parfait" avant de rajouter "Le festival d'Angoulême n'est pas au bord du précipice et n'a aucunement besoin d'être sauvé par des amateurs qui se prétendent professionnels."

Des déclarations qui n'apaiseront pas les échanges tendus entre les deux partis, et à un peu plus de six mois du festival, on ne peut que légitimement se demander quel futur connaitra le FIBD. D'autant plus quand son organisation actuelle semble bien décidée à poursuivre son oeuvre, loin d'être inquiète de voir le plus grand salon BD de france se privatiser et quitter le Poitou-Charentes pour Lyon ou Montpellier. Mais peut-être que ça aussi, ce ne sont que des projets de "joyeux turlurons". 

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