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par Sullivan - le 7/03/2014
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par Sullivan - le 7/03/2014

(Re)Découvrez Kakurenbo, le chef d'oeuvre de Shuhei Morita

« J'essaie de ne pas jouer à kakurenbo de nuit, même en plein centre de Tokyo. Autrement, les démons risquent de nous emporter. »

Vous connaissez peut-être Shuhei Morita, génie de l'animation Japonaise, à travers son court-métrage qui forme un quart de l'incroyable Short Peace de Katsuhiro Otomo et par sa présence aux Oscars (qui ont finalement couronné Mr Hublot) la semaine passée. Il faut pourtant revenir en 2005 pour comprendre où l'on veut en venir avec l'une de ses premières oeuvres qui faisait la part belle à un style qu'il a contribué à développer dans l'animation Japonaise moderne, le cel-shading. C'est même en tutoyant les sommets que Morita a rendu sa copie impeccable d'un court-métrage hors-normes : Kakurenbo.

S'inspirant du jeu d'Otokyo (un cache-cache joué par les enfants Tokyoïtes inspiré des légendes classiques autour des Oni - les démons Japonais), Kakurenbo nous présente les aventures d'Hikora, un jeune garçon couvert d'un masque classique à l'instar de ses partenaires, à la recherche de sa soeur Sorincha. Je vous laisse le soin de découvrir l'histoire par vous-même ci-dessous, mais gardez à l'esprit toute la dimension poétique de l'écriture du réalisateur, qui tacle ici l'industrialisation de Tokyo, qui a coûté aux enfants leurs jeux ancestraux.

Et au-delà de ce message particulièrement fort, découvrez une animation à vous en décrocher la bouche, pleine de finesse (la symétrie de certains plans devrait vous laisser bouche bée) et de technique (en témoigne certains cadrages sortis tout droit de l'esprit tortueux d'un auteur qui mériterait d'avantage de reconnaissance).

Trève de bavardage, réservez-vous 5 minutes et découvrez Kakurenbo dès maintenant : 

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