

















À quoi bon se souvenir qu'on a vécu l'enfer ?La police arrête une jeune fille errant dans la rue, couverte de sang, un couteau à la main. En se rendant chez elle, les agents découvrent avec effroi une scène de massacre : toute sa famille a été assassinée... 6 ans plus tard, Pierre Grimaud, l'unique survivant du « massacre de la rue des Corneilles », se réveille d'un profond coma. L'adolescent de 15 ans qu'il était au moment des faits est aujourd'hui un jeune homme de 21 ans. Désorienté, encore paralysé et souffrant d'amnésie partielle, il est pris en charge par le docteur Anna Kieffer, psychologue spécialisée sur les questions de criminologie et de victimologie. Pendant leurs séances, Anna tente de l'amener à se souvenir des circonstances du drame, malgré ses pertes de mémoire. Pierre lui évoque la présence mystérieuse d'un « homme en noir » qui hante ses rêves, probable réponse inconsciente à son traumatisme. Après plusieurs rendez-vous, Anna découvre en Pierre un être sensible et très intelligent. Touchée par son histoire, elle se met même à le prendre en affection. Petit à petit, une véritable complicité s'installe entre eux. Anna n'imagine pas à quel point ce patient va changer sa vie...Après le remarqué Ces jours qui disparaissent, Thimothé Le Boucher revient avec un ouvrage témoignant une nouvelle fois de sa science narrative exemplaire. S'inscrivant dans une veine plus réaliste, Le Patient est un thriller psychologique prenant et surprenant, laissant entrevoir quelques-uns des thèmes de prédilection de l'auteur : le rapport à l'autre, la notion du « temps », de l'identité et de la mémoire.
| Catégorie | BD |
| Thèmes | Polar / Roman graphique/ Plus (...) |
| Type | album simple |
| Collection | - |
| Auteurs | Timothé Le Boucher |
| Editeur | Glénat |
| Tome | 0/1 |
| Date de parution | 10 avr. 2019 |
| ISBN/EAN | 9782344028070 |
| Nombre de pages | 296 |
| Poids | 1155 gr |
| Format | 20.0 x 27.3 x 2.8 cm |
Bon et bien voilà... tant attendu et si vite dévoré... j’avais adoré Ces jours qui disparaissent et j’attendais Timothé le Boucher au tournant, la chance de la première œuvre qui restera inégalée... je vous rassure tout de suite, il ne s’est pas planté en plein virage... il l’a parfaitement maîtrisé... • (...) Voir le commentaire
Autant « ces jours qui disparaissent » m’a vraiment marqué, autant celui-ci ne me laissera pas de souvenirs. Les dessins sont beaux, ils sont même encore meilleurs. En revanche, pas de surprise, pas de réels suspens. J’ai quand même apprécié la lecture, mais j’ai trouvé cet opus un peu plus « banal »
Prenant et malsain. Toujours à la limite. J’ai tout de même l’impression de rester sur ma faim. Une préférence pour son œuvre précédente.