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Critiques
par Rémi I. - le 8/10/2022
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par Rémi I. - le 8/10/2022

La fille à la moto : génération Garo

Suite à L’Homme sans talent de Yoshiharu Tsuge et à l’anthologie L’Envol de Kuniko Tsurita, les éditions Atrabile continuent leur exploration du manga d’auteur.

En dehors de quelques éditeurs reconnus pour leur engagement, le travail de valorisation éditoriale d’auteurs patrimoniaux japonais reste encore une rareté en France. Après le bel accueil critique de leurs dernières sorties, les éditions Atrabile semblent bien attachées à valoriser tout l’héritage de la revue d’avant-garde Garo. Oji Suzuki en était l’un des piliers. Digne successeur de Yoshiharu Tsuge et ancien assistant de Shigeru Mizuki, l’auteur, imprégné par le gekiga, explore l’autofiction.

Composé de neuf histoires indépendantes, cette anthologie regroupe des travaux publiés entre 1973 et 1998. Oniriques, mélancoliques, elliptiques, celles-ci sont un appel au lâcher-prise. Son dessin sombre et hachuré est brut. Posé sur la feuille sans moindre crayonné, il a la substance et la noirceur de celui de Shin’ichi Abe.

Comme à son habitude, Léopold Dahan accompagne sa traduction d’un dossier final retraçant les grandes lignes de la vie et de l’œuvre de l’artiste. Revenant sur les nouvelles regroupées dans cet ouvrage, il apporte son regard expert et nous permet de profiter au mieux de leur découverte.

La fille à la moto de Oji Suzuki, Atrabile

Traduction par Léopold Dahan


Illustration principale et extrait : © 2019 Oji Suzuki

© 2019 Oji Suzuki
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