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Critiques
par Rémi I. - le 23/10/2020
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par Rémi I. - le 23/10/2020

Sixella de Janevsky

Hommage assumé aux grands maîtres de la BD de science-fiction, Sixella expérimente l’aventure symbolique et sexuelle en terres inconnues. Troublant de splendeur.

Chaque semaine, retrouvez toutes les sorties passées au crible de nos rédacteurs dans la catégorie Notre oeil sur les sorties. BD, Comics ou manga toute l’actualité chroniquée en complément de nos Incontournables ou nos dossiers

Sixella de Janevsky, Dynamite

Dans cet ouvrage peu bavard (à réserver aux adultes !), avare en explication, à l’imagerie exotique et envoutante, Sixella traverse paisiblement le cosmos dans son vaisseau spatial à la recherche d’une planète à coloniser… jusqu’à ce que celui-ci se crache sur une planète inconnue. Sa mission avortée, elle est secourue par le robot R. Iris 2046. Au travers de planches contemplatives pénétrantes à l’onirisme érotique et évocateur, elle parcourt le sol extraterrestre marqué par l’absence d’homme et l’omniprésence d’étranges sosies.

Ce récit de science-fiction minimaliste et imaginaire, dans lequel les désirs et les fantasmes masculins exubérants sont exacerbés, a une esthétique marquante. Impossible de le nier, pour sa première bande dessinée Janevsky s’attaque à un récit érotique spatial aux influences multiples. Comment ne pas penser à Philippe Druillet et Moebius pour les dessins grandioses, à Aseyn pour sa gestion très resserrée de sa palette chromatique pastel rétro pop, mais aussi Paul Gillon, Jean-Claude Forest et Toshio Maeda pour les thématiques spatiales, sexuelles, robotiques et tentaculaires à la lecture de cet album ?

Sixella de Janevsky, Dynamite


Image principale : © Janevsky / Dynamite

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