La société qui organise le festival de la BD d’Angoulême n’avait plus communiqué depuis le 19 novembre ni depuis la demande des pouvoirs publics qui appelait à annuler cette édition.

Vendredi 21 novembre, Elena Mistrello a été sommée de remonter dans un avion en arrivant à l’aéroport de Toulouse où elle s’apprêtait à se rendre au festival BD Colomiers invitée par sa maison d’édition Presque Lune pour dédicacer son album Syndrome Italie, réalisé avec Tiziana Francesca Vaccaro.

Hier se sont succédé deux informations contradictoires, on apprenait que l’édition 2026 n’aurait pas lieu puis 9eArt+ publiait un démenti deux heures après. Aujourd’hui les « partenaires publics du Festival International de la bande dessinée d’Angoulême » ont donné une conférence de presse à Angoulême.

Après 10 jours d’un triste feuilleton où les annonces se succèdent, et le festival pourrait bien être annulé.

À la suite de la reprise en main de l’appel d’offre par les pouvoirs publics à travers l’Association pour le Développement de la bande dessinée à Angoulême (ADBDA), les réactions des collectifs d’auteurices et d’éditeurs se succèdent pour saluer cette avancée, indiquer leurs réserves et faire le point sur l’édition 2026.

Une nouvelle ère pour le festival de la BD d’Angoulême se profile à l’horizon 2027 avec une reprise en main de l’appel d’offres pour la gestion de l’événement et un girlcott & boycott toujours fort pour 2026.

La direction artistique, Clémentine Hustin & Fausto Fasulo, la direction commerciale, Noémie de La Soujeole et la direction technique, Stanislas Bonnin, ont pris la parole ce midi dans un communiqué.

Les déclarations, réactions et communiqués s’enchaînent depuis samedi autour du festival de la BD d’Angoulême et ce matin, c’est l’association FIBD propriétaire de la marque et organisatrice de l’appel d’offres qui fait marche arrière dans la reconduction de 9eArt+.

Depuis samedi 8 novembre, les nouvelles tombent en flux tendu à l’issue de la reconduction de la société 9eArt+ comme gestionnaire de l’événement, désignée par l’association FIBD. Après les auteurices et les maisons d’édition indépendantes, ce sont les Grands Prix qui tirent l’alarme, mais également les grands groupes d’éditions qui boycottent l’événement.

Persepolis, Lapinot, l’Ascension du haut mal, la Guerre d’Alan… on ne va pas nommer les 800 titres au catalogue de l’Association, mais vous avez sûrement lu l’un de ces chefs-d’œuvre qui ont marqué l’histoire de la bande dessinée. Aujourd’hui, cette maison d’édition a besoin de ses lecteurices pour survivre.

Presque un mois avant l’ouverture de la 44e édition du festival Quai des bulles, une première exposition ouvre ce mardi 30 septembre et sera visible jusqu’au 2 novembre à la médiathèque de Saint-Malo pour mettre en avant des livres, mais aussi des témoignages dessinés pour aborder les transidentités de manière pédagogique et artistique.

Pour sa 13e édition, du 26 au 28 septembre, le festival FORMULA BULA revient à Césure (Paris 5e) avec une belle programmation qui mets en avant le travail d’auteurices qui questionnent notre société, ses codes et ses problématiques autour de la figure Aline Kominsky-Crumb, du matrimoine de la bande dessinée et des bandes dessinées engagées.

Depuis quelques années, c’est un jeune festival qui se démarque par la diversité de ses propositions et son programme très riche, le Festival Gribouillis est un rendez-vous pour toute la famille, festif & gratuit qui propose pas moins de 10 expos, des spectacles, ateliers et animations pour tous les âges en plus des 70 auteurices en dédicaces.

Près de 850 sorties pour le seul mois de septembre (alors que l’essentiel des titres à fort tirage, calibré pour les fêtes de fin d’année, est programmé en octobre), le terme de rentrée en librairie n’est pas galvaudé. On fait le point sur quelques sorties qui ont retenu notre attention à la rédac’.